lundi 24 septembre 2007

Retour à la case départ


Des fois, il faut retourner à la base des choses.


Un syndicat, c’est un regroupement de travailleuses et de travailleurs qui a pour but de défendre les intérêts des travailleurs et d’améliorer leurs conditions de travail.
Quelle que soit la structure syndicale, elle ne devrait avoir d’autre but que d’assurer le processus démocratique et de susciter la solidarité par la formation, l’information et l’action.

Le «Manuel du délégué syndical, de la déléguée syndicale» de la FTQ, celui qui sert de base à la formation des délégués syndicaux de notre syndicat local, dit ceci :
· «Les fondements du syndicalisme reposent depuis toujours sur deux grands principes de la démocratie : le droit de chaque membre d’exprimer librement son opinion; le respect des décisions de la majorité, par la minorité.»
· «(…) un syndicat qui assume ses responsabilités et son rôle est un syndicat qui cherche continuellement à communiquer avec ses membres et à les écouter pour être en mesure de les représenter adéquatement auprès des employeurs.»

Cela étant, les membres d’un syndicat ont le choix :
· ou bien considérer que le syndicat est quelque chose qui leur est étranger et ne pas s’en occuper (ainsi, quand on dit qu’on ne peut rien faire et qu’on ne fait rien, c’est vrai que rien ne change et on a raison : c’est une tautologie!);
· ou bien considérer que le syndicat leur appartient et se l’approprier.

Dans tous les cas qui nous préoccupent (par exemple, la «lettre d’entente intérimaire» de Mercier / Hochelaga / Maisonneuve, l’équité salariale, la négociation de la convention collective, etc.), les membres peuvent agir de toutes sortes de façon, telles :
· discuter avec leur déléguéE syndicalE pour lui donner son opinion;
· écrire à leur exécutif syndical;
· se réunir et discuter pour agir;
· se rendre aux réunions (comme les Assemblées générales) et parler de leurs préoccupations, leurs intérêts, leurs problèmes, etc. Exiger des réunions, s’il le faut;
· etc. (il suffit d’y penser et d’en parler…)

Quand on ne s’occupe pas des choses, les choses s’occupent de nous.
Alors, soit on grogne tout seul dans son coin (derrière une étagère…) ou bien on prend les choses en mains?