vendredi 9 juin 2006

La convention et nous


Lors de la signature de la dernière Convention collective, on a enfin accordé aux auxiliaires certains droits qui n’appartenaient qu’aux permanents. Mais, encore aujourd’hui, trop de nos conditions de travail ne relèvent que de la Loi des normes du travail. Le temps supplémentaire en est un exemple éloquent.

Alors que, parfois, il nous faut voyager plus de 2 heures, aller-retour, pour travailler, le minimum payé n’est que 3 heures. Pourquoi pas 4 heures, comme cela se fait ailleurs? Lorsque pour des raisons de santé-sécurité, une bibliothèque doit fermer ses portes, est-il normal que nous ne soyons payé-es que pour le temps de présence et non pour le temps que l’on nous a requis? Le mauvais état des lieux ne relève en aucun cas de notre responsabilité.

Regardons nos horaires de travail et demandons-nous pourquoi nous n’avons pas, nous aussi, droit à 2 jours de congé consécutifs. Et les vacances qui sont plafonnées à 3 semaines que cela fasse 5 ans, 15 ans ou 25 ans que l’on travaille pour la Ville. Et ces vacances qu’on nous paie en argent plutôt qu’en temps.

Il faut sortir la Loi des normes du travail de la Convention pour y inscrire nos droits. Cette mesure sera, de plus, écologique puisqu’elle réduira un grand nombre de pages inutiles. On n’a pas besoin de conventionner une loi qui existe déjà.