vendredi 9 juin 2006

Temps supplémentaire payé à CDN/NDG


Selon la Loi des normes minimales du travail, une semaine de travail est de 40 heures. Au-delà de ce 40 heures, la travailleuse ou le travailleur doit être rémunéré à temps et demi.

La Loi est claire sur la méthode de calcul : les heures payées en «congés fériés» sont additionnées aux heures effectivement travaillées. Les heures payées en «congés conventionnés» sont exclues du calcul.

C’est ce qu’ont reconnu les autorités de l’arrondissement CDN/NDG. En effet, plusieurs cas ont été portés à leur attention. Après discussion sur un cas particulier, ils sont arrivés au calcul suivant, pour la semaine se terminant le 30 décembre 2005 :

A - Temps effectivement travaillé (27, 28 et 29 décembre) : 21.5 heures

B - Congés fériés (26, 27 et 30 décembre) : 21.72 heures

* Congés conventionnés (les 28 et 29 décembre, non-calculés) : 14.28 heures

A + B = 43.22 heures donc 3.22 heures de temps supplémentaire à temps et demi. Ce travailleur (le cas discuté) a vu son salaire réajusté sur sa paie du 27 avril 2006. Les autres cas soumis devraient être calculés et compensés prochainement.

De nouveaux cas seront soumis pour la période de Pâques : quelques collègues ont cumulé plus de 40 heures de travail (travail + congés fériés) sans être payés pour leur temps supplémentaire.

Il est incompréhensible que des déléguéEs syndicaux doivent enclencher des procédures de griefs, cas par cas, pour que les membres se fassent payer du temps supplémentaire. C’est un droit reconnu! Le paiement devrait être automatique!

Il est incompréhensible que les autorités de l’arrondissement Ahuntsic / Cartierville aient refusé de payer nos collègues pour leur temps supplémentaire de la période des Fêtes 2005. Le tout est présentement soumis à la procédure de grief.

Il est tout aussi incompréhensible, puisque les permanents ont une semaine de travail de 35 heures, que les auxiliaires en aient une de 40 heures. Cela ressemble étrangement à une «clause orphelin» qu’il conviendrait de changer lors de la prochaine négociation de convention collective.

Occupons-nous de nos affaires : cet argent nous l’avons gagné et il nous revient de droit!