samedi 12 janvier 2008

La promesse


C'est au cours du Conseil général du 23 octobre dernier que le Secrétaire général de notre syndicat promettait, dans une envolée oratoire digne des plus grands tribuns, la tenue d'une Assemblée des aides-bibliothécaires afin de remettre les pendules à l'heure en ce qui concernait «certaines rumeurs» sur la fermeture de la Banque réseau.

Cette promesse fut reprise lors de l'Assemblée générale du matin, tenue le 29 octobre. Il faut dire que, les aides-bibliothécaires et les techniciens-nes s'y étant rendus en grand nombre, l'ordre du jour en avait été modifié afin de traiter prioritairement de la tenue de cette Assemblée sectorielle dès le début de la réunion.
Suivant cette promesse, l'Assemblée devait être tenue dans les 2 ou 3 semaines à venir. Promise le matin, il n'en fut fait aucunement mention lors de l'Assemblée générale qui se déroula le soir. À croire que l'Assembée générale du matin n'a aucun rapport avec celle du soir.

Dans un premier temps(?), le Comité ad hoc sur la Lettre d'entente a été dépêché dans l'ensemble des bibliothèques de l'ancienne Ville. Son but était de rassurer les membres sur le maintien de la Lettre d'entente (malgré la signature d'une Lettre d'entente intérimaire avec l'arrondissement Mercier-Hochelaga/Maisonneuve) et, par conséquent, d'après lui, le maintien de la Banque réseau. Le genre opération: dormez bien, tout va bien.

Cette tournée n'a pas empêché les arrondissements de mettre sur pied des Banques prévisionnelles d'aides-bibliothécaires et de techniciens-nes et de les faire former par le services informatiques.

Aujourd'hui, nous sommes en 2008. Comme le voulait la soit-disante rumeur, la Banque réseau ne répond plus aux demandes des bibliothèques. Elle les retourne et demande de les diriger aux arrondissements. Nous sommes en 2008, les 2 ou 3 semaines sont passées et nous n'avons jamais eu d'Assemblée sectorielle. Ce qui était à craindre, concernant la Banque réseau, est portant bel et bien arrivé.

L'entente intérimaire avec l'arrondissement
Mercier-Hochelaga/Maisonneuve et qui se substituait à notre lettre d'entente (pour cet arrondissement seulement) est échue et aurait (a?) dû être renégociée. Nous sommes sans nouvelle.Et nous le resterons probablement puisque, lorsque nous l'avons appris par une note de l'arrondissement (et non par notre syndicat), on nous a dit que cela ne nous concernait pas.

Présentement, il y a une entente de principe entre notre syndicat et la Ville. Si nous l'approuvons, cette entente deviendra notre prochaine Convention collective. Or, plusieurs arrondissements croient qu'avec la signature de cette nouvelle Convention, le problème posé par la Lettre d'entente qui nous régit sera réglé. À l'heure actuelle, cette Lettre d'entente, bien que faisant partie de la Convention, n'y est pas explicitement inscrite. À quoi doit-on s'attendre? Sera-t-elle intégrée à travers un article qui fera en sorte que les arrondissements deviendront nos maîtres et que tout ce qui concerne notre ancienneté-Ville et notre mobilité à l'intérieur de la Ville nous sera enlevé au profit d'un casernement en arrondissement que refusent tous les fonctionnaires. Espérons que non. La mobilité inter-arrondissements et services n'est-elle pas une priorité de cette négociation?

Pour l'instant, malgré la tournée anti-rumeur,nous n'avons pas bien dormi, nous ne dormons pas bien et tout ne semble pas bien allé. Quant à l'Assemblée sectorielle où nous aurions pu nous exprimer et être informé, ce fut une promesse vite faite et vite oubliée.