samedi 9 août 2008

La Banque en folie


Décidément , rien ne va plus avec la Banque réseau. Depuis janvier, on l’a réduite à sa plus simple expression: une liste de noms qui se trimballe par fax de Brennan vers les arrondissements. Et pendant que les arrondissements s’acharnaient à la mettre en pièces, ils se concoctaient des petites réserves d’auxiliaires à travers des formations dans les bibliothèques qui relevaient de leur « autorité ». [1]

Ainsi, en mai, au moment de faire les blocs d’heures pour la session d’été, les bibliothécaires se sont retrouvés avec des listes datées du 18 avril et qui comportaient tellement d’erreur dans l’attribution des ports d’attache qu’il semblait évident qu’il ne se faisait plus de véritable suivi à ce qu’on appelle encore la Banque réseau, faute de mieux.[2]

Suite à une série de plaintes sur des cas litigieux, voilà qu’au début juillet, parvient dans les bibliothèques une nouvelle liste que l’on dit corrigée.[3] Elle est toujours datée du 18 avril. Bien que l’on retrouve sur cette liste certaines corrections, personne ne sait vraiment si elle constitue une véritable révision de la liste précédente (auquel cas, il aurait fallu, dans certaines bibliothèques refaire l’attribution des blocs) ou s’il s’agit simplement de la nouvelle liste suite à l’attribution des blocs pour l’été.

Il y a deux choses dont on est sûr: la date (toujours le 18 avril) et le nombres d’heures attribués aux auxiliaires et qui, dans les deux listes n’a pas changé.

Arrive le moment où il faut distribuer les blocs d’heures pour la période de

l’automne. La seule liste que l’on possède, c’est toujours la liste révisée envoyée en juillet avec des heures que nous présumons comptabilisées en avril. Nous savons tous l’importance que peut revêtir une différence d’une heure entre deux auxiliaires lors de l’attribution des blocs. Alors, plaintes et re-plaintes.

Le 10 août arrive enfin une liste où les heures travaillées semblent avoir été comptabilisées correctement. La distribution pourra se faire. Mais voilà qu’une surprise de taille attend les auxiliaires de l’arrondissement du Bonheur durable (AH-CA). La liste des ports d’attache comprend des noms de personnes qui n’ont jamais eu de blocs d’heures[4] dans les bibliothèques de l’arrondissement.

Vérification auprès de l’arrondissement qui dit ne pas vouloir perdre des auxiliaires qu’il a formé et en avoir informé le responsable de la liste qui, pour lui complaire, leur a octroyé des ports d’attache.[5] On rappelle à ce responsable l’existence de la Lettre d’entente qui détermine l’attribution du port d’attache et, en plus, on lui fait remarquer que les noms ajoutés pourraient se voir donner des heures à la place de personnes qui sont déjà en place et que, par conséquent, il s’expose à des dépôts de griefs.

Après quelques tergiversations de sa part, une deuxième version de la liste du 10 août est envoyée remédiant, pour l’instant, à ce problème.

Décidément , rien ne va plus avec la Banque réseau.



[1] Un peu confondant comme fin de phrase. Peut-être serait-il plus limpide de finir la phrase là… ou d’ajouter, après réserves et entre guillemet : «personnelles».

[2] Pour que ça sonne bien, peut-être mettre «faute de mieux» immédiatement après «…ce qu’on appelle encore, faute de mieux, la Banque réseau». C’est une question de choix.

[3] Ce qui était corrigée, c’était, si je m’en souviens bien, les ports d’attache. La mise à jour de l’ancienneté n’avait pas été faite… Peut-être le préciser, même si on en parle au paragraphe suivant.

[4] Ce bout de phrase, vu son importance, je le soulignerais ou le mettrais en gras, ou les deux!

[5] Il y a beaucoup de «qui», de «leur»… de complément d’objet dans cette courte phrase. Peut-être formuler dans le style suivant : «Vérification auprès de l’arrondissement : on nous dit ne pas vouloir perdre des auxiliaires que l’on a formé et en avoir informé le responsable de la Banque réseau. Ce dernier, pour complaire à l’arrondissement, a octroyé des ports d’attache dans l’arrondissement à ces auxiliaires.»