vendredi 9 mai 2008

Langelier, un aperçu


Que ce passe-t-il à Langelier ? À vrai dire on ne le sait pas trop. Mais ce qu'on sait n'est pas jojo. Faisons donc le point sur ce qui semble être la colonisation d'un service à la population par la gente administrative.

Premièrement souvenons-nous de la population de l'arrondissement Mercier-Hochelaga-Maisonneuve (particulièrement des Amis de la Bibliothèque) qui s'est soulevée contre la menace d'abolissement de poste(s) de bibliothécaire dans leur quartier au début de l'année 2007. Cette abolition de poste(s) allait de paire avec la venu de nouveaux cadres sur le plancher des biliothèques. En gros on voulait enlever des employés d'expérience pour les remplacer par des dirigeants plus ou moins au fait des besoins de la population mais très au fait des volontés de l'arrondissement nouvellement constitué. Cette abolition fut avortée, mise en veilleuse pour être plus précis.

Suite à cette première tentative de mainmise sur les services accessibles à la population, l'arrondissement MHM récidive 6 mois plus tard avec la signature d'une lettre d'entente particulière avec notre syndicat. En réalité, on nous dit que l'arrondissement était tellement intransigeant que le syndicat ne put que plier et circonscrire les frivoles demandes de l'administration MHM dans cette lettre d'entente. Le résultat est qu'on érige des murs autour de l'arrondissement, on le particularise. On ne permet ni plus ni moins que l'inéquité au seins de l'arrondissement ; une désolidarisation des employés d'en-dedans contre ceux d'en-dehors.

Revenons à l'abolition de poste(s) de bibliothécaire et au pistonnage de cadre dans l'arrondissement. Bien que le poste de bibliothécaire ne soit pas encore aboli, ce ne pourrait être que partie remise de la part de l'arrondissement. Parce que la nouvelle cadre sur le plancher depuis quelques mois menace directement un poste : pourquoi payer deux fois pour le même service, « exit » l'ancienne bibliothécaire responsable. Ensuite, cette cadre privilégie certains employés au détriment des autres. À Langelier, les employés lésés contribuent même à former les employés pistonnés par l'administration. Ensuite, et nous finirons sur cette note joyeuse, la cadre a entrepris des rénovations pour avoir un bureau à sa convenance, seillant à ses fonctions. Sachant les trops maigres budgets alloués aux bibliothèques, reconnaissons l'importance de tels travaux pour le maintient de la qualité des services offerts à la popultion.